Au milieu des années soixante,il y avait 4 ou 5 avocates et quelques magistrates au palais de justice de Metz. De nos jours,on constate une véritable parité dans le monde judiciaire. Cela s’est fait progressivement, naturellement.
Dans les années soixante, le barreau de Metz comptait une cinquantaine d’avocats;il y en a plus de 330 actuellement.
Depuis plusieurs années, on assiste au barreau de Metz à un phénomène inquiétant. Alors qu’entre 10 ou 15 avocats prêtaient serment à Metz,à la sortie de l’école du barreau à Strasbourg,ils ne sont plus que 5 ou 6.Ils préfèrent rester à Strasbourg,où ils ont effectué leur scolarité ou aller dans d’autres villes. Le barreau de Metz paie ainsi le déclassement de la ville de Metz,qui est délaissée par les jeunes générations.
Les femmes qui entrent dans la magistrature y poursuivent normalement leur carrière.Il n’en n’est pas exactement de même pour celles qui choisissent le barreau. Après quelques années,elles sont nombreuses à quitter la profession,soit pour changer d’orientation,soit parce qu’elles ont décidé de cesser toute activité professionnelle.
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